Fugues
23.11.2024 > 21.02.2025
La Galerie
Élise Toïdé
Exposition
Dates & Horaires
Du 23 novembre au 21 février
du mar. au ven. de 14h à 18h
et les jours de représentation
Vernissage le samedi 23 novembre à partir de 19h
Tarifs
Entrée libre
Chaque automne, le TPM présente le travail d'un·e artiste en écho à sa programmation ou à son territoire. Après la Galerie Lumière des roses en 2022 et les artistes montreuiloises Lolita Bourdet, Fabienne Couderc et Anne Touquet en 2023, c'est à la photographe montreuilloise Élise Toïdé (dont vous pouvez admirer l'œuvre sur la façade du TPM) d'investir la Galerie du théâtre.
À travers une collection de plusieurs séries de ses photographies, Élise Toïdé nous offre un voyage intime et lumineux. En déambulant avec tranquillité entre ses œuvres dans l’enceinte du théâtre, vous découvrirez des récits pleins de douceur et d’aventures imaginaires.
En capturant les souvenirs d’un été à travers sa série Les vagues, le regard d’une jeune fille Gabrielle ou encore le parc des Guilands à Montreuil avec Il Fera Longtemps Clair ce Soir, Elise Toïdé nous invite à une introspection subtile où les photographies révèlent les rêves, les hésitations et la beauté des incertitudes. Sa sensibilité nous fait délicatement naviguer de l’intime au collectif.
À l’instar du théâtre, cette exposition nous fait vivre un voyage initiatique duquel naissent des récits. En effet, de ces instants de vie, de ces bribes de la réalité, le travail d’Elise Toïdé immerge le·a spectateur·rice dans une série de tableaux vivants, comme s’il·elle était témoin d’une scène en suspens, prête à se dérouler sous ses yeux. Le théâtre se veut être également un refuge pour mieux nous confronter aux incertitudes et aux réalités du monde extérieur.
C’est aussi le rapport au temps qui intéresse Elise Toïdé dans ces photographies. Elle y interroge la mémoire, la fragilité des émotions et le doute qui peut en découler. Les souvenirs sont rarement complets ni exacts, ils sont souvent altérés par le temps, l’émotion et l’interprétation. Le·a spectateur·rice peut alors être invité·e à combler les lacunes de ces fragments et à y projeter ses propres souvenirs ou à inventer ce qui manque. Ce rapport à l’instantanéité résonne avec ce qui se passe les soirs de représentations au théâtre : le lien entre un spectacle et le public est unique et ne peut être capté en dehors de nos souvenirs à chacun·e.
Ainsi, les photographies d’Elise Toïdé révèlent une certaine vulnérabilité, que ce soit celle des personnes, des lieux ou des moments vécus. La fragilité pourrait ici se traduire par la délicatesse des scènes où l’impermanence des instants est figée, tout en conservant leur caractère éphémère. Protégé·e du tumulte de la ville le·a spectateur·rice est invité·e à contempler la beauté dans ce qui est fragile, fugace dans un espace hors du temps. Elle agit comme un songe et nous entraîne dans un voyage onirique.
Biographie
Élise Toïdé compose au cours de ses voyages lointains et locaux une partition personnelle selon une panoplie lumineuse et picturale de fragments narratifs.
Ses images prises au 35 mm, sont avant tout un art de l’observation - une expression artistique lui permettant de fusionner son vécu quotidien et son expérience esthétique personnelle en donnant corps à l’idée du temps qui passe et de la perte mais aussi à ce qui persiste malgré tout.
Elle transcende la réalité en égalisant l’exotique et le quotidien et photographie les intérieurs, les éclosions et les destinées humaines au rythme de la lumière du jour.
Le travail d’Elise Toïdé traite de la fuite du temps avec lyrisme, mélancolie et sensibilité. Ses portraits à la fois émouvants et bucoliques, unanimes et personnels, décèlent en eux un secret, comme un outil permettant au spectateur d’y déchiffrer ses propres émotions ou d’y déceler le début d’une histoire.
Caroline de greef
Exposition
Chaque automne, le TPM présente le travail d'un·e artiste en écho à sa programmation ou à son territoire. Après la Galerie Lumière des roses en 2022 et les artistes montreuiloises Lolita Bourdet, Fabienne Couderc et Anne Touquet en 2023, c'est à la photographe montreuilloise Élise Toïdé (dont vous pouvez admirer l'œuvre sur la façade du TPM) d'investir la Galerie du théâtre.
À travers une collection de plusieurs séries de ses photographies, Élise Toïdé nous offre un voyage intime et lumineux. En déambulant avec tranquillité entre ses œuvres dans l’enceinte du théâtre, vous découvrirez des récits pleins de douceur et d’aventures imaginaires.
En capturant les souvenirs d’un été à travers sa série Les vagues, le regard d’une jeune fille Gabrielle ou encore le parc des Guilands à Montreuil avec Il Fera Longtemps Clair ce Soir, Elise Toïdé nous invite à une introspection subtile où les photographies révèlent les rêves, les hésitations et la beauté des incertitudes. Sa sensibilité nous fait délicatement naviguer de l’intime au collectif.
À l’instar du théâtre, cette exposition nous fait vivre un voyage initiatique duquel naissent des récits. En effet, de ces instants de vie, de ces bribes de la réalité, le travail d’Elise Toïdé immerge le·a spectateur·rice dans une série de tableaux vivants, comme s’il·elle était témoin d’une scène en suspens, prête à se dérouler sous ses yeux. Le théâtre se veut être également un refuge pour mieux nous confronter aux incertitudes et aux réalités du monde extérieur.
C’est aussi le rapport au temps qui intéresse Elise Toïdé dans ces photographies. Elle y interroge la mémoire, la fragilité des émotions et le doute qui peut en découler. Les souvenirs sont rarement complets ni exacts, ils sont souvent altérés par le temps, l’émotion et l’interprétation. Le·a spectateur·rice peut alors être invité·e à combler les lacunes de ces fragments et à y projeter ses propres souvenirs ou à inventer ce qui manque. Ce rapport à l’instantanéité résonne avec ce qui se passe les soirs de représentations au théâtre : le lien entre un spectacle et le public est unique et ne peut être capté en dehors de nos souvenirs à chacun·e.
Ainsi, les photographies d’Elise Toïdé révèlent une certaine vulnérabilité, que ce soit celle des personnes, des lieux ou des moments vécus. La fragilité pourrait ici se traduire par la délicatesse des scènes où l’impermanence des instants est figée, tout en conservant leur caractère éphémère. Protégé·e du tumulte de la ville le·a spectateur·rice est invité·e à contempler la beauté dans ce qui est fragile, fugace dans un espace hors du temps. Elle agit comme un songe et nous entraîne dans un voyage onirique.
Dates & Horaires
Du 23 novembre au 21 février
du mar. au ven. de 14h à 18h
et les jours de représentation
Vernissage le samedi 23 novembre à partir de 19h
Tarifs
Entrée libre
Biographie
Élise Toïdé compose au cours de ses voyages lointains et locaux une partition personnelle selon une panoplie lumineuse et picturale de fragments narratifs.
Ses images prises au 35 mm, sont avant tout un art de l’observation - une expression artistique lui permettant de fusionner son vécu quotidien et son expérience esthétique personnelle en donnant corps à l’idée du temps qui passe et de la perte mais aussi à ce qui persiste malgré tout.
Elle transcende la réalité en égalisant l’exotique et le quotidien et photographie les intérieurs, les éclosions et les destinées humaines au rythme de la lumière du jour.
Le travail d’Elise Toïdé traite de la fuite du temps avec lyrisme, mélancolie et sensibilité. Ses portraits à la fois émouvants et bucoliques, unanimes et personnels, décèlent en eux un secret, comme un outil permettant au spectateur d’y déchiffrer ses propres émotions ou d’y déceler le début d’une histoire.
Caroline de greef