


(La bande à) LAURA
10.04.2026 > 16.04.2026
Salle Jean-Pierre Vernant
Gaëlle Bourges
Artiste associée 2026-2028
Quartiers d'artistes #4




Théâtre / Danse
Information pratiques
Dès 9 ans
Durée 1h
Salle Jean-Pierre Vernant — voir le plan —
Samedi 11 avril à 18h : Représentation traduite en langue des signes française.
Dates et horaires
Du 10 au 16 avril
Ven. 10 à 14h30
Sam. 11 à 18h
Lun. 13 et jeu. 16 à 10h et 14h30
Mar. 14 à 10h et 20h
Mer. 15 à 15h
Relâche dimanche
Gaëlle Bourges plonge dans le célèbre tableau d’Édouard Manet, Olympia, peint en 1863 et qui fit scandale à l’époque, pour redonner une place aux femmes dans l'art, qu'elles soient modèles ou peintres.
Dans ses spectacles à la croisée de la danse, du théâtre et des arts plastiques, Gaëlle Bourges arpente l’imaginaire collectif inspiré par les beaux-arts depuis des siècles pour rendre leur place aux femmes qui ont contribué à le façonner et qui sont pourtant toujours restées dans l’ombre. Dans (La bande à) LAURA, elle offre une nouvelle lecture du tableau Olympia de Manet qui, jusqu’à présent, a été avant tout perçu et analysé à partir de la nudité de sa figure centrale, une femme blanche prénommée Victorine Meurent. De la femme noire aux bras chargés de fleurs au second plan, on sait seulement qu'elle se nommait Laure.
En croisant les identités et destins de ces deux personnages, Gaëlle Bourges et ses quatre performeur·ses s'ingénient à décliner le tableau pour en rendre visible son épaisseur sociale. S’adressant à tous les publics, et notamment aux plus jeunes, le spectacle offre une passionnante immersion dans la peinture occidentale…
Biographie
Formée à la danse, aux techniques d’improvisation, de contact-improvisation, et à l’analyse du mouvement, Gaëlle Bourges est diplômée en « Éducation somatique par le mouvement ». Elle a également suivi une formation en commedia dell’arte et art dramatique, a enseigné la comédie musicale, travaillé en tant que régisseuse plateau ou encore comme stripteaseuse dans un théâtre érotique.
À partir des années 2000, elle crée des pièces à partir d’agencements historiques ou de représentations dans l’histoire de l’art qui ont fait date, tels que le scandale de l’Olympia de Manet, le lit défait du Verrou de Fragonard, la charge sexuelle de L’Après-Midi d’un faune de Nijinski, la sulfureuse devise « A mon seul désir » de la tapisserie La Dame à la licorne, la figure ithyphallique de la grotte de Lascaux ou encore La Grande Prostituée sur les eaux dans les visions apocalyptiques de Saint-Jean.
Chacun des spectacles de Gaëlle Bourges donne à voir de nouvelles images dans lesquelles corps et récits s’interpénètrent pour creuser des voies dissidentes. Au TPM, elle a présenté AUSTERLITZ en janvier 2024, une pièce puzzle dans laquelle s’imbriquent des fragments de mémoires intimes et collectives de sept interprètes.
Distribution et production
Conception, récit Gaëlle Bourges
Avec Helen Heraud, Tatiana Gueria Nade, Noémie Makota, Julie Vuoso & Lucie Lataste pour la Langue des Signes Française
Robes Anne Dessertine
Costumes et accessoires Gaëlle Bourges, Anne Dessertine
Lumière Abigail Fowler, avec la participation de Guillaume Pons
Musique Stéphane Monteiro a.k.a XtroniK
Chanson Stéphane Monteiro, Julie Vuoso, d’après Atraente de Chiquinha Gonzaga
Guitare classique Julie Vuoso
Choeurs Carisa Bledsoe, Helen Heraud, Noémie Makota, Julie Vuoso
Musiques additionnelles Giuseppe Verdi, Marie Jaëll
Régie générale et lumière Guillaume Pons
Régie son Guillaume Olmeta
Administration et production Marie Collombelle, Cyann Desvaux
Production association Os
Coproduction T2G – Théâtre de Gennevilliers ; Théâtre de la Ville (Paris) ; Festival d’Automne à Paris ; L’échangeur – CDCN Hauts-de-France ; Théâtre d’Arles ; TANDEM – Scène nationale de Douai-Arras ; La Rose des Vents – Scène nationale de Villeneuve-d’Ascq
Soutiens Fondation d’entreprise Hermès dans le cadre de son programme New Settings ; Région Île-de-France dans le cadre de l’aide à la création ; Département des Bouchesdu- Rhône - Centre départemental de créations en résidence ; Département de l’Essonne et Amin Théâtre – Le TAG
📸 © Danielle Voirin
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Théâtre / Danse
Gaëlle Bourges plonge dans le célèbre tableau d’Édouard Manet, Olympia, peint en 1863 et qui fit scandale à l’époque, pour redonner une place aux femmes dans l'art, qu'elles soient modèles ou peintres.
Dans ses spectacles à la croisée de la danse, du théâtre et des arts plastiques, Gaëlle Bourges arpente l’imaginaire collectif inspiré par les beaux-arts depuis des siècles pour rendre leur place aux femmes qui ont contribué à le façonner et qui sont pourtant toujours restées dans l’ombre. Dans (La bande à) LAURA, elle offre une nouvelle lecture du tableau Olympia de Manet qui, jusqu’à présent, a été avant tout perçu et analysé à partir de la nudité de sa figure centrale, une femme blanche prénommée Victorine Meurent. De la femme noire aux bras chargés de fleurs au second plan, on sait seulement qu'elle se nommait Laure.
En croisant les identités et destins de ces deux personnages, Gaëlle Bourges et ses quatre performeur·ses s'ingénient à décliner le tableau pour en rendre visible son épaisseur sociale. S’adressant à tous les publics, et notamment aux plus jeunes, le spectacle offre une passionnante immersion dans la peinture occidentale…
Information pratiques
Dès 9 ans
Durée 1h
Salle Jean-Pierre Vernant — voir le plan —
Samedi 11 avril à 18h : Représentation traduite en langue des signes française.
Dates et horaires
Du 10 au 16 avril
Ven. 10 à 14h30
Sam. 11 à 18h
Lun. 13 et jeu. 16 à 10h et 14h30
Mar. 14 à 10h et 20h
Mer. 15 à 15h
Relâche dimanche
Biographie
Formée à la danse, aux techniques d’improvisation, de contact-improvisation, et à l’analyse du mouvement, Gaëlle Bourges est diplômée en « Éducation somatique par le mouvement ». Elle a également suivi une formation en commedia dell’arte et art dramatique, a enseigné la comédie musicale, travaillé en tant que régisseuse plateau ou encore comme stripteaseuse dans un théâtre érotique.
À partir des années 2000, elle crée des pièces à partir d’agencements historiques ou de représentations dans l’histoire de l’art qui ont fait date, tels que le scandale de l’Olympia de Manet, le lit défait du Verrou de Fragonard, la charge sexuelle de L’Après-Midi d’un faune de Nijinski, la sulfureuse devise « A mon seul désir » de la tapisserie La Dame à la licorne, la figure ithyphallique de la grotte de Lascaux ou encore La Grande Prostituée sur les eaux dans les visions apocalyptiques de Saint-Jean.
Chacun des spectacles de Gaëlle Bourges donne à voir de nouvelles images dans lesquelles corps et récits s’interpénètrent pour creuser des voies dissidentes. Au TPM, elle a présenté AUSTERLITZ en janvier 2024, une pièce puzzle dans laquelle s’imbriquent des fragments de mémoires intimes et collectives de sept interprètes.
Distribution et production
Conception, récit Gaëlle Bourges
Avec Helen Heraud, Tatiana Gueria Nade, Noémie Makota, Julie Vuoso & Lucie Lataste pour la Langue des Signes Française
Robes Anne Dessertine
Costumes et accessoires Gaëlle Bourges, Anne Dessertine
Lumière Abigail Fowler, avec la participation de Guillaume Pons
Musique Stéphane Monteiro a.k.a XtroniK
Chanson Stéphane Monteiro, Julie Vuoso, d’après Atraente de Chiquinha Gonzaga
Guitare classique Julie Vuoso
Choeurs Carisa Bledsoe, Helen Heraud, Noémie Makota, Julie Vuoso
Musiques additionnelles Giuseppe Verdi, Marie Jaëll
Régie générale et lumière Guillaume Pons
Régie son Guillaume Olmeta
Administration et production Marie Collombelle, Cyann Desvaux
Production association Os
Coproduction T2G – Théâtre de Gennevilliers ; Théâtre de la Ville (Paris) ; Festival d’Automne à Paris ; L’échangeur – CDCN Hauts-de-France ; Théâtre d’Arles ; TANDEM – Scène nationale de Douai-Arras ; La Rose des Vents – Scène nationale de Villeneuve-d’Ascq
Soutiens Fondation d’entreprise Hermès dans le cadre de son programme New Settings ; Région Île-de-France dans le cadre de l’aide à la création ; Département des Bouchesdu- Rhône - Centre départemental de créations en résidence ; Département de l’Essonne et Amin Théâtre – Le TAG
📸 © Danielle Voirin