Amour de la fin

29.04.2025 > 15.05.2025
La Galerie

Erwan Tarlet

Exposition

personne à mobilité réduite
Exposition

Informations pratiques

Du 29 avril au 15 mai
Du mar. au sam. de 14h à 18h et les soirs de représentation

Fermé les jeudi 1er et 8 mai.

Espace Galerie du TPM


Tarifs

Accès libre

Biographie

Erwan Tarlet

Poète protéiforme, Erwan Tarlet s’est formé au Centre National des Arts du Cirque. Il pratique différentes spécialités comme les sangles aériennes, les équilibres sur la tête, les mains, la suspension et le trapèze Washington. Le cirque n’est pas pour lui une fin en soi mais un outil à mettre au service du propos et de la dramaturgie, au même titre que d’autres médiums qu’il pratique comme la danse, le théâtre, la photo ou la poésie.

C’est avec Raphaëlle Boitel et son spectacle Le Cycle de l'absurde qu’il réalise la tournée de sortie du CNAC. Il rejoint Le Munstrum Théâtre pour le spectacle Zypher Z en 2020 et tourne actuellement avec elle·eux dans Makbeth, leur dernière création. Il performe également dans des cabarets et soirées avec des numéros ou en tant que streapeur.


Avec Amour de la fin, le circassien et interprète du Munstrum Théâtre Erwan Tarlet œuvre à une rencontre entre photographie et pratique corporelle qui cherche à sublimer l'humanité en écho à la beauté des paysages naturels. À travers des images semblant provenir d’un montage, d’une création réalisée par IA ou d’un autre monde, cette exposition met en lumière la fragilité, la destruction et l’extinction qui menacent ces espaces et ces corps.

Note d'intention

Un équilibre précaire. Un corps saisi juste avant qu’il ne tombe. Une humanité en suspension qui s’accroche à son dernier souffle et qui se persuade qu’elle ne lâchera pas. Une odyssée contemplative d’une longue chute qui n’arrive jamais. L’histoire de la vie dans un corps inerte sans visage. Le corps d’une espèce invasive et métastatique. Parfois, des corps se rencontrent sans jamais se voir. Ce corps tient. Ces corps tiennent. Mais pour combien de temps encore ? Assurément, un monde qui marche sur la tête...

Dans Le Mythe de Sisyphe, Albert Camus décrit trois possibilités de vie pour celui qui comprend pleinement le monde dans lequel il vit : la politique, l'art ou le suicide. Voici donc sans doute l'un des exutoires que j'ai trouvés pour ne pas choisir la dernière option et décrire mon état d’âme sur le monde avec poésie.

Au même titre que les scientifiques du GIEC ou du rapport Meadows, qui alertent de la même manière sur les enjeux climatiques et se répètent depuis plus de 50 ans, j'ai choisi le même motif, ou presque, répété inlassablement, qu’il soit compris ou non. Pour ce projet, j'utilise mon propre corps photographié par des personnes que j’aime, ou bien je photographie le corps de personnes que j’aime.

Amour de la fin cherche à sublimer poétiquement l'humanité au cœur de paysages naturels exceptionnels, en créant des images qui semblent issues d'un montage réalisé par IA ou d'un autre monde. Ce procédé est utilisé pour essayer de mettre en lumière la fragilité, la destruction et l'extinction qui guettent ces espaces et ces corps.

« Une des fonctions de l’art est de nous présenter soit des images, soit des objets qu’on croit pouvoir reconnaître au premier abord et puis qui, très vite, se révèlent autres, sinon l’envers de ce qu’on attend. » Catherine Millet, critique d'art


Crédits

Model photo Erwan Tarlet, Soledad Moles
Directeur photographie Erwan Tarlet
Photographes Erwan Tarlet, Soledad Moles, Saskia Krieb, Bryony Fowler, Roxane Assous, Juliette Béchieau, Silvia Rocchino, Cédric de leeuw, Raphael manas, Nicolas Olivera, Javier Baragano

personne à mobilité réduite
Exposition

Avec Amour de la fin, le circassien et interprète du Munstrum Théâtre Erwan Tarlet œuvre à une rencontre entre photographie et pratique corporelle qui cherche à sublimer l'humanité en écho à la beauté des paysages naturels. À travers des images semblant provenir d’un montage, d’une création réalisée par IA ou d’un autre monde, cette exposition met en lumière la fragilité, la destruction et l’extinction qui menacent ces espaces et ces corps.

Note d'intention

Un équilibre précaire. Un corps saisi juste avant qu’il ne tombe. Une humanité en suspension qui s’accroche à son dernier souffle et qui se persuade qu’elle ne lâchera pas. Une odyssée contemplative d’une longue chute qui n’arrive jamais. L’histoire de la vie dans un corps inerte sans visage. Le corps d’une espèce invasive et métastatique. Parfois, des corps se rencontrent sans jamais se voir. Ce corps tient. Ces corps tiennent. Mais pour combien de temps encore ? Assurément, un monde qui marche sur la tête...

Dans Le Mythe de Sisyphe, Albert Camus décrit trois possibilités de vie pour celui qui comprend pleinement le monde dans lequel il vit : la politique, l'art ou le suicide. Voici donc sans doute l'un des exutoires que j'ai trouvés pour ne pas choisir la dernière option et décrire mon état d’âme sur le monde avec poésie.

Au même titre que les scientifiques du GIEC ou du rapport Meadows, qui alertent de la même manière sur les enjeux climatiques et se répètent depuis plus de 50 ans, j'ai choisi le même motif, ou presque, répété inlassablement, qu’il soit compris ou non. Pour ce projet, j'utilise mon propre corps photographié par des personnes que j’aime, ou bien je photographie le corps de personnes que j’aime.

Amour de la fin cherche à sublimer poétiquement l'humanité au cœur de paysages naturels exceptionnels, en créant des images qui semblent issues d'un montage réalisé par IA ou d'un autre monde. Ce procédé est utilisé pour essayer de mettre en lumière la fragilité, la destruction et l'extinction qui guettent ces espaces et ces corps.

« Une des fonctions de l’art est de nous présenter soit des images, soit des objets qu’on croit pouvoir reconnaître au premier abord et puis qui, très vite, se révèlent autres, sinon l’envers de ce qu’on attend. » Catherine Millet, critique d'art


Informations pratiques

Du 29 avril au 15 mai
Du mar. au sam. de 14h à 18h et les soirs de représentation

Fermé les jeudi 1er et 8 mai.

Espace Galerie du TPM


Tarifs

Accès libre

Biographie

Erwan Tarlet

Poète protéiforme, Erwan Tarlet s’est formé au Centre National des Arts du Cirque. Il pratique différentes spécialités comme les sangles aériennes, les équilibres sur la tête, les mains, la suspension et le trapèze Washington. Le cirque n’est pas pour lui une fin en soi mais un outil à mettre au service du propos et de la dramaturgie, au même titre que d’autres médiums qu’il pratique comme la danse, le théâtre, la photo ou la poésie.

C’est avec Raphaëlle Boitel et son spectacle Le Cycle de l'absurde qu’il réalise la tournée de sortie du CNAC. Il rejoint Le Munstrum Théâtre pour le spectacle Zypher Z en 2020 et tourne actuellement avec elle·eux dans Makbeth, leur dernière création. Il performe également dans des cabarets et soirées avec des numéros ou en tant que streapeur.


Crédits

Model photo Erwan Tarlet, Soledad Moles
Directeur photographie Erwan Tarlet
Photographes Erwan Tarlet, Soledad Moles, Saskia Krieb, Bryony Fowler, Roxane Assous, Juliette Béchieau, Silvia Rocchino, Cédric de leeuw, Raphael manas, Nicolas Olivera, Javier Baragano